L’informatique n’a pas de limite. Cette conviction forte a toujours été la raison de mon attirance pour cette science. Mais pourquoi n’a-t-elle pas de limite ? Parce-que justement l’informatique est une science et que par définition la science n’a pas de fin. L’informatique a aussi cet avantage de traduire dans le réel le fruit des recherches appliquées elles même inspirées des recherches fondamentales.
L’informatique que nous utilisons au quotidien est donc le fruit de la pensée humaine. Mais l’informatique a cela de différent qu’il existe la possibilité que la production d’un humain batte l’humain lui-même dans ce qui le constitue et notamment dans sa capacité à raisonner intelligemment.
Ce constat a alimenté beaucoup de fantasmes par le passé et alimenté bon nombre de romans de science-fiction. Mais dans le réel, il ne fait plus débat aujourd’hui qu’un bon usage de l’intelligence artificielle peut procurer une puissance stratégique de traitement de l’information. Mieux encore, dans certains domaines, son utilisation devient indispensable. C’est notamment le cas de la cybersécurité.
Durant les dix dernières années et durant les prochaines qui arrivent, le nombre de terminaux connectés va littéralement exploser. Pourtant, ce n’est pas le nombre qui constitue un enjeu de sécurité, mais plutôt la diversité de ces terminaux dont chacun des types sera lui-même vecteur de menaces différentes, tous interconnectés entre eux.
Cela se traduit par une conclusion simple : il n’est plus possible de définir une solution de sécurité sur la base d’une pré-connaissance de l’environnement des utilisateurs. De même, il n’est plus possible de tirer des conclusions a posteriori des attaques car une fois l’analyse faite, de nouvelles formes d’attaques auront déjà fait leur apparition.
Il est donc nécessaire que les solutions « apprennent » et « s’adaptent » automatiquement à leurs environnements. Algorithmiques cognitifs, distribués, machine learning, réseau de neurones, … tout autant d’outils qu’offre l’informatique pour l’émergence d’une connaissance et d’une compréhension.
Pour illustrer ce propos, prenons pour exemple une architecture composée d’un cerveau alimenté par des agents installés sur des équipements en vue d’agir et remonter en masse des informations sur leur environnement de sécurité.
Les capacités de réflexions et les déductions logiques doivent être intégrées par les éditeurs directement dans leur solution afin que le système soit en mesure de tirer des conclusions de manière autonome et éventuellement lancer des actions de protection directement sur les équipements. Ainsi, la solution la plus avancée sera celle dont l’intelligence sera la plus poussée.
Enfin, je finirai par une confidence traduisant l’évolution des mentalités : à la sortie de notre solution de sécurité, mon équipe marketing n’osait pas dire qu’elle était basée sur de l’intelligence artificielle de peur que les gens pensent que nous leur proposions une solution venue tout droit de l’univers de « Star Wars ». Aujourd’hui, il nous est possible de l’assumer et même d’être fiers d’avoir fait partie des précurseurs dans ce domaine et de continuer à améliorer les capacités du « cerveau » que nous avons créé.
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