Publié en octobre 2025, le rapport ENISA Threat Landscape 2025 alarme sur la croissance fulgurante des attaques mobiles, désormais premier vecteur d’incident en Europe, représentant 42 % de l’ensemble des cyberattaques recensées.
Qu’il s’agisse d’espionnage, de vol de données ou de compromission de comptes professionnels, les attaques ciblant les smartphones et tablettes ne cessent de gagner en fréquence, en technicité et en impact, touchant aussi bien les entreprises privées que les institutions publiques.
Phishing dopé à l’IA et ransomwares : des menaces de plus en plus crédibles et fréquentes
Le phishing reste le premier vecteur d’intrusion, à l’origine de près de 60 % des attaques recensées en Europe.
En 2025, il a changé d’échelle : plus de 80 % des campagnes de phishing intègrent désormais des techniques d’intelligence artificielle, générant des messages et pages de connexion indiscernables des originaux. Diffusées via SMS, emails ou messageries mobiles, ces attaques ciblent les collaborateurs pour leur soutirer identifiants et accès professionnels, dans le but de déployer des malwares ou de s’infiltrer dans les réseaux internes.
À côté de ces campagnes, les ransomwares continuent de faire des ravages et représentent la menace aux conséquences opérationnelles les plus graves. Près de 69 % des intrusions aboutissent à une fuite ou à une exfiltration de données, dont plus de 20 % concernent des données stratégiques ou confidentielles.
Les conséquences sont majeures : interruptions de services, pertes de données, coûts de restauration élevés.
Cette intensification est alimentée par l’essor du modèle Ransomware-as-a-Service, où des concepteurs vendent ou louent des kits prêts à l’emploi, abaissant la barrière technique et accélérant la fréquence de ces attaques.
Aujourd’hui, une seule compromission mobile peut ouvrir un accès latéral à l’ensemble du réseau d’entreprise, provoquant des fuites de données critiques et des interruptions opérationnelles majeures.
Le secteur public : première cible des cyberattaques mobiles
Le secteur public reste le plus attaqué en Europe, concentrant 38 % des incidents enregistrés, soit une hausse de près de 10 % par rapport à 2024.
Les cyberattaques mobiles y ciblent particulièrement les Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), et les institutions diplomatiques et militaires, où les terminaux sont utilisés pour accéder à des informations sensibles ou échanger des données confidentielles.
Les rapports d’incidents montrent une multiplication des campagnes d’espionnage mobile, visant à collecter des données sensibles, suivre les déplacements de collaborateurs ou intercepter les échanges confidentiels entre services.
Ces attaques exploitent souvent les failles de sécurité des terminaux non mis à jour ou personnels, utilisés dans des contextes BYOD (Bring Your Own Device), où les frontières entre usage professionnel et privé s’estompent.
Les terminaux mobiles des agents publics sont désormais devenus une porte d’entrée stratégique pour infiltrer les réseaux institutionnels et collecter des données critiques.
Une protection souveraine et proactive
Protéger les terminaux mobiles ne se limite plus à appliquer des règles internes et à surveiller leur état. Dans un contexte où les attaques deviennent automatisées, indétectables et instrumentalisées par des acteurs extérieurs à l’Europe, renforcer la défense mobile est aussi un enjeu de souveraineté numérique.
Pradeo Mobile Threat Defense (MTD) complète ces mesures en :
- Détectant en temps réel les comportements suspects liés au phishing, aux connexions réseau douteuses ou aux tentatives d’exploitation.
- Bloquant automatiquement les applications ou liens malveillants avant qu’ils ne compromettent les terminaux
- Assurant une visibilité complète sur l’état de sécurité de chaque appareil, même dans des environnements hybrides ou BYOD.
En combinant protection continue et conformité réglementaire, Pradeo Mobile Threat Defense, solution 100 % européenne, permet aux organisations de neutraliser les menaces avant qu’elles n’aient un impact, tout en renforçant l'autonomie stratégique numérique européenne face à un paysage de menaces en constante évolution.